les
étiquettes de camembert :
-Les tyrosémiophiles collectionnent les étiquettes de
fromage et plus précisément les étiquettes de
Camembert.
Ces étiquettes sont nées aux alentours de 1890 avec
l'invention de la boîte de Camembert. Cet emballage en bois
de peuplier ou d'épiéa est rapidement devenu le théâtre
où l'imaginaire joue avec le contenu, le producteur avec
le consommateur.
L'imagination des créatifs ( plus intuitifs que marketing
) permet de constituer des collections d'une richesse étonnantes
tant la production est importante et les thèmes variés.
En remontant le fil du temps et en confrontant les différentes
origines on s'aperçoit que ces étiquettes ne manquent
pas d'humour et sont, dans un certain sens, le reflet de notre monde,
de son histoire, de son enracinement, des grands évenement
choses qu'on ne retrouve plus aujourd'hui dans des étiquettes
bien trop sages où l'héraldique seule devient en quelque
sorte l'emblème du fromage.
En visitant le musée du Camembert de Vimoutiers on peut
contempler une collection de 7000 étiquettes. Les principaux
thèmes de collection nous apparaissent ainsi pêle-mêle
:
|
Illustrations des fables de La Fontaine ( corbeau, renard, loup
et tortue..) et mise en scène des personnages de C.Perrault
( le Petit Poucet, le Chaperon rouge..)
Histoire de France, de nos ancêtres les gaulois en passant
par Charlemagne, St Louis, Hugues Capet et les grandes figures de
la Convention, de la Restauration, de la Seconde République
ou du Second Empire. Avec une mention spéciale pour Charlotte
Corday originaire des environs de Vimoutiers. Et pour Napoléon
et l'Aiglon.
La victoire des poilus en 1918 vaut à elle seule une collection
avec les Camembert des Poilus, des Victorieux, des Alliés,
Joffre le Meilleur, le Griffon...
L'histoire des transports : navigation, train, métro, automobile
et aviation, des frères Mongolfier au Concorde.
Les origines monastiques avec des mises en scène cocasses
de moines et de capucins attablés. Mais aussi d'autres personnages
tels que St Denis ou le Cardinal de Richelieu. Sans oublier le fameux
Camembert du Concil paru en 1965 et qui fit scandale !
Les scènes de la vie rurale sont exploitée au travers
de la fermière, de la traite...et toutes les scènes
bucoliques et champêtres
Les animaux : chats, chiens...et Vache, évidemment
les timbres :
-Le timbre est une page d’Histoire
Le timbre poste fut créé en 1840 en Angleterre, ce
qui donna à ce pays le privilège de ne pas indiquer
le nom du pays sur les timbres, seul un médaillon représentant
le profil du souverain suffit à désigner le pays qui
le premier créa le timbre-poste.
En Belgique et en France le premier timbre ne fut émis qu’en
1849. Celui de Belgique, fabriqué en Angleterre, représentait
le Roi Léopold Ier, en grand uniforme d’où le
nom EPAULETTE la seconde émission fut le MEDAILLON et ce
timbre sera imprimé sur papier filigraner et non filigranné,
et ensuite il existera en version dentelée, tellement plus
pratique pour l’usager. En France le premier timbre ne porte
pas le n°1 mais c’est le numéro 3 qui exista le
premier. De même en Belgique le premier timbre fut aussi le
timbre bleu, le port le plus courant.
Les premiers timbres eurent des couleurs plus ou moins standard
qui signifiaient quelque chose. Les couleurs rouge ou brune, le
tarif local ou réduit, le bleu le port standard, le vert
les journaux ou imprimés, les autres couleurs étant
au choix de l’administration. Et ceci continue de nos jours,
les timbres de service intérieur et prioritaires sont rouge,
le tarif réduit vert et pour l’étranger bleu,
du moins pour la France et la G.B. car souvent on préfère
des timbres multicolores.
Le format était presque standard dans tous les pays, et ce
fut la mode des boîtes à timbres, accessoire de bureau
qui se déclinait sous toutes les formes et les matériaux.
Avec deux cases, trois cases ou 4 cases de même taille pour
les timbres de 10x 20c 40c et autres. Les plus communes étaient
en bois, les plus belles en or et argent, avec ou sans incrustations.
Les timbres anciens sont CLASSIQUES s’il s’agit des
premières émissions, c’est-à-dire avant
1870. Pour la Belgique les n° 1 à 16 pour la France du
1 au 18.
Ensuite les timbres «anciens» jusqu’à 1914,
semi modernes ensuite et modernes à partir de 1940.
Il ne faut pas croire que tous les timbres anciens soient chers,
bien au contraire. Les machines à affranchir n’ayant
vu le jour qu’après la guerre de 1914, certaines valeurs
furent imprimées par centaines de millions et donc en oblitérés
ils sont présents en masse dans le stock de certains négociants.
C’est sur ces timbres que l’on recherche les différentes
oblitérations, pour le type de cachet ou les noms de villages.
Les premiers timbres «à image» ou commémoratifs
furent des timbres américains émis pour la célébration
du 400è anniversaire de la découverte de l’Amérique.
En Belgique ce fut en 1896 pour l’Exposition internationale
de Bruxelles en France pour les Orphelins de la Guerre en 1917.
Donc nos ancêtres belges avaient droit soit à des Effigies
royales ou à des armoiries. Mais il est intéressant
de voir se profiler l’Histoire derrière ces timbres.
En effet en 1869 apparaît l’effigie de Léopold
II avec sa barbe bien taillée, barbe qui s’allongera
en 1883 et qui blanchira en 1905. Et oui, tout le monde vieillit
!
Les Français durant la même époque eurent l’effigie
de Napoléon III de 1852 à 1870, quand on revint provisoirement
à l’effigie de Céres jusqu’en 1876 où
apparaît le célèbre type SAGE, Paix et Commerce
qui fut l’ordinaire des français jusqu’au tournant
du siècle.
Les timbres d’usage courant portent toujours le nom de leur
dessinateur, car ces émissions sont souvent restées
longtemps à la poste et furent déclinées dans
toutes les couleurs existantes, avec une grande variété
de nuances, de papiers et d’imperfections recherchées
actuellement sous le nom de variétés.
C’est ainsi qu’en Belgique nous avons le type PELLENS,
HOUYOUX et MONTENEZ pour les timbres à l’effigie d’Albert
premier, POORTMAN pour Léopold III, de 1935 et qui ne fut
retiré de circulation qu’en 1969 puisqu’ils eurent
droit à du papier phosphore ! Le roi Baudouin fut tout d’abord
gravé sans lunettes en 1952, mais en 1953 il parru avec lunettes,
c’est le célèbre type MARCHAND qui ne s’arrêtera
qu’en 1970 pour faire place au type ELSTRÖM, très
dépouillé. En 1982 le type Velghe fut le dernier modèle
populaire à l’effigie de notre Roi qui décéda
en 1993. Les timbres Albert II sont actuellement avec lunettes,
le modèle initial de 1994 était sans lunettes ;
L’émission la plus célèbre en France
est sans conteste la SEMEUSE qui fut la vedette de 1903 à
1940. A la libération, Marianne arriva et elle se déclinera
sous bien des formes et des profils qu’elle soit d’Alger,
de Londres, de Gandon, de Müller, de Cheffer, de Béquet,
du Bicentenaire, ou actuellement «du 14 juillet».
Le but n’est pas d’écrire des dizaines de pages
mais bien de donner un petit aperçu aux débutants
où aux novices qui trouveront des conseils sur une autre
page.
Le timbre a ceci d’agréable que l’on peut écouter
de la belle musique ou admirer des sites touristiques tout en s’occupant
de ses collections. Il y a aussi les hommages à nos gloires
nationales ou à des célébrités mondiales...Mais
ne mangez pas du chocolat si vous collez vos oblitérés
avec des charnières ! De même que l’on ne doit
pas déposer sa tasse de café à côté
des timbres. Faites table à part.
les pubs des magasines :
- Je possède plusieurs collections de pub magazines parfums,cigarettes
etc..
Pochoirs et décoration de la maison Copyright
2004 @pochoirsdeco!Tous droits réservés |
|
|